« Les écluses de poésie
S’ouvrent
Au passage
Du jour,
Que soit libéré l’oiseau,
Que le premier rayon
Ensemence
Tes coteaux,
Que la lumière recommence
L’histoire cosmique,
Que l’invisible
Te signale
Les coordonnées d’une réalité,
Que la beauté délie ses forêts
Et tout le murmure des voix,
Que respire l’âme du pays,
Que l’œil du dedans
Salue l’espace
Parsemé des lieux aimés…
Quand viendra le soir
Le calme repos…
Dans ton filet à papillons
Te resteront quelques mots
Pour donner aussi un langage aux murs. »
Cédric Migard