« Chaque jour j’écris le premier mot de mon langage
Je suis neuf jusqu’au crépuscule.
Chaque baiser de l’aube sur la bouche des arbres
Me fait don d’une peau future.
J’écris la langue des pierres et des herbes,
Le dialecte des nuages, le patois des forêts.
Je dis le monde avec le monde pour encrier. »
Marc Alyn