« Notre paresse d’être est profonde, nos endormissements de pensée fréquents. Notre existence est scandée d’éclipses, plus ou moins longues, engrisaillantes. Écrire est une façon, parmi d’autres, d’essayer de se tenir davantage en veille dans l’immense lieu commun des passions, en travail dans le vrombissant lieu commun de la langue ; et ainsi d’accéder, parfois, à un peu d’insoupçonné, d’assister à de minuscules apocalypses. »
Sylvie Germain