« Je ne ferai jamais que quelques pas sur cette terre
Et dans cette grande journée
Je ne passerai pas pour un vieil abonné
Si les miracles font qu’une image demeure
La mienne tremblera dans les vitres gelées
Comme le chant lointain d’un enfant colporteur
Le temps qui m’est donné que l’amour le prolonge
Et dans ma solitude un instant habitée
J’accrocherai des panoplies de bout du monde
De grands pays couverts
D’oiseaux effarouchés. »
René Guy Cadou