« Regarde le Mouvement.
Regarde, enfant aveugle,
le Mouvement,
de tes doigts blancs à la page blanche.
Vois de tes vrais yeux maintenant,
le vrai ciel maintenant,
la lampe de la main
allumée sur l’ombre du matin,
la phrase creusant au-delà de sa propre fin,
la terre sans rives.
Le Mouvement y passe aussi
comme il passe par ton coeur,
comme il fait de ton coeur
une porte battante
où traversent sans retenue la vie et la mort. »
Cédric Migard