« Ma langue est le lieu où la nuit reflue,
où se prépare un langage allégé, où la pluie
met la douceur de tous les arbres dans le vent,
des îles sous le vent ; ma langue issue
de je ne sais où, de ce lointain palais
que le fracas luxueux des paroles
ne peut plus ramener. Les épilobes
s’enlisent dans le bruit touffu des mots.
Des engoulevents inouïs cherchent dans tes yeux
les grains de la rosée dorée. »
Jacques Izoard