Premières syllabes

« Pour le moment ce n’est qu’une bouffée. À peine,

gorge noire, lèvres noires, les ai-je articulées,

les premières syllabes, qu’elles désirent davantage.

Jamais un poème n’a su d’où vient la force qui l’ébranle,
du tréfonds, du dehors, aussi véhéments l’un et l’autre,
au moins sait-il qu’il ne doit pas douter,
que vibre en lui, que s’ouvre leur parole. »

Pierre Dhainaut

 

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