Laisser souffler

« C’est laisser le mot venir quand il vient, l’attraper comme il vient, à sa place de départ, ou ailleurs, quand il passe. Et vite, vite écrire, qu’on n’oublie pas comment c’est arrivé vers soi. (…) Je continue à avancer, je ne trahis pas l’ordre naturel de la phrase. C’est peut-être ça le plus difficile, de se laisser faire. Laisser souffler le vent du livre. »

Marguerite Duras (propos recueillis par Aliette Armel)

Cet article a été publié dans Extraits, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire