« Le temps de son corps fut bref.
Et la femme n’a pas existé
avec son beau corps de rupture
dans mes bras d’espérance
déjà son corps d’oubli.
Enterrez le corps de poésie
mon cadavre d’amour en automne
dans le corps de la terre
près du dernier écriteau
où flageole une lumière brûlée.
Et n’usez plus vos yeux
à faire se lever l’horizon. »
Gaston Miron