« Quand le poème parle
Il parle d’un arbre
Et c’est d’un autre arbre
Qu’il parle
Quand le poème parle
Il parle d’un oiseau
Et c’est le chant d’un autre oiseau
Que l’on devine
Quand le poème parle
Il parle pour effacer l’arbre
Et le nom de l’arbre
Il parle pour effacer l’oiseau
Et le chant de l’oiseau qui est dans l’arbre
Quand le poème parle
L’Autre paraît
Qui se tient en un lieu précaire
Où seul l’effacement est »
Yves Namur