Inspirant, expirant

« Celui qui écrit est séparé de toute société, et d’abord de celle qu’il forme avec soi. C’est d’un même mouvement qu’il s’efface dans le jour, et que le ciel s’avance sur la page. La phrase, c’est le rythme. Le rythme, c’est le souffle, et le souffle c’est l’âme non entravée dans sa capacité de jouir. Allant et venant. Inspirant, expirant. »

Christian Bobin

Cet article a été publié dans Extraits, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire