Au creuset de toi

« Le soleil serait de l’ombre

Le taillis de cris d’oiseaux serait de l’ombre

La feuille déchirée en deux visages serait de l’ombre

Le pas paisible sur le sentier éclaboussé serait de l’ombre

Le geste de la main au front de sueur serait de l’ombre

La silhouette s’éloignant au tournant d’un rire serait de l’ombre

La promenade à rebours du temps serait de l’ombre

La phrase bourgeonnante serait de l’ombre

Comme tout cela qui coule de la lumière

Et qui, au creuset de toi, vient fondre. »

Cédric Migard

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