Corps de labour

« La phrase tirant sa charrue

La phrase travaillant ta terre de son corps de labour

La phrase en son chant

La phrase creusant ses sillons

Pour le futur épi et pour, les jours de pluie, une flaque d’éternité

La phrase irradiant de ses parallèles dans le paysage

Comme autant de lignes d’horizon nouvelles

La multitude des mondes possibles

Révélés sous ton oeil, ta paume

Que franchit une route presque abolie. »

Cédric Migard

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