« Les mots nous attendent
A un certain état de nous-mêmes
Comme ils nous aident à y entrer
Parfois il faut aller chercher
Les mots dans le jardin
Aux silhouettes
Des arbres
Parfois dans de longues rues
Où le pas du passé claque
Et fait écho
Parfois
Il faut que s’éteignent
les bruits et les lumières
pour qu’à l’horizon des mots
une lumière plus nue appelle sous la main
ainsi qu’appelle
dans le regard de l’errant
après la fin du jour
minuscule
le coeur perdu d’une étoile piquée dans la nuit. »
Cédric Migard