La langue au clair

« La poésie n’est pas réductible à la pulsion et au symptôme (…), sa mécanique formelle n’est pas tout. Ce travail au noir qui tire la langue au clair a quelque chose à nous apprendre sur ces phrases que nous sommes. Sur le désir qui nous anime, la contrariété qui nous disjoint et l’articulation qui nous occupe. Singulièrement et collectivement. Sur notre façon de tenir debout et de tenir ensemble. Sur les grincements de la charnière où s’ajointent âme et corps, le proche et le lointain, l’un et le multiple… »

Jean-Michel Maulpoix

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