« Quand j’écris, ce n’est pas que je pense à vous, ou à telle personne ou à tel lecteur en particulier, pas du tout. Mais je voudrais que mon langage contienne assez de silences pour que quelqu’un d’autre y vienne et s’en nourrisse. Pour Noireclaire, quand je l’écris, au départ, il est trois ou quatre fois plus grand. Ensuite, je taille dedans, je coupe, j’enlève le plus possible, parce que, il me semble, que en disant le moins, vous faites entendre le plus. »
Christian Bobin (en entretien avec Christine Pedotti et Sophie Bajos De Hérédia)