« Le vent embrassera le vent
Et chaque chose oubliée au profond des jardins
La rumeur des bêtes nocturnes dans la cour
Gravitera autour d’une étoile de silence
De la glaise de ton visage ensommeillé
Prendra naissance un autre visage
Qui, devenant, inscrira le songe dans la matière
L’aube toujours sur le point de se lever dans ta vie
Le temps remontera son lit
Puis, se découvrant espace,
S’ouvrira comme une onde
Aux points cardinaux
D’un seul instant
La nuit claire de la parole
T’aura invité à franchir le seuil. »
Cédric Migard