« Le soleil arrive à l’extrémité
De sa lente course
Le soleil a fini de polir le manche tendu de l’arc du jour
Et pourtant ni le pays, ni flèche ni silence
N’ont traversé les yeux de mon cœur
Je n’ai pas plongé nu dans la mer du langage que je porte
Tenu à me promener sur sa digue, au longeant du clair hiver
Avec deux trois pensées et le grelot des clés dans la poche. »
Cédric Migard