Grands arbres noirs de l’écriture

« Le personnage, par le biais du point de vue dont il est garant, nous déplace dans une autre région de nous-mêmes. Profondément, il est signe. Celui qui écrit n’a pas à l’instrumentaliser, le tirer à lui; il s’agit au contraire pour l’auteur de se mettre en mouvement vers le personnage et de pénétrer dans son territoire qui est également l’espace du récit. Donc, ne pas entraîner le personnage sous sa lampe de bureau, dans une zone sous contrôle, mais partir entre les grands arbres noirs de l’écriture la lanterne à la main. »

Cédric Migard

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2 Responses to Grands arbres noirs de l’écriture

  1. Avatar de Suzanne Suzanne dit :

    Quel merveilleux conseil d’écriture, merveilleusement énoncé. Merci !!!

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