« Il y a peut-être des racines profondes au silence
Il y a peut-être une source d’énergie dans la moindre poussière balayée par le vent
Il y a peut-être une singularité
Que les mots cherchent à dire en passant par moi
Traversant mes sentes
Prenant voix au long cours
Retraçant avec la craie de la parole
Sur l’asphalte devant la maison de mon enfance
Les jeux simples et oubliés
Remettant sur le métier
L’ouvrage que je tisse avec le monde
Recomposant mon histoire
Ne pas parler de moi
Autrement que comme lieu de passage. »
Cédric Migard