Si l’oreille d’écriture se ferme

« Si l’oreille d’écriture se ferme

Je n’entends plus

Cet arbre qui me demande

De l’accompagner sur le chemin des oiseaux

De ramifier dans les profondeurs

Ou de faire bruire le ciel mauve du crépuscule

Je n’entends plus le secret murmuré

De ce qu’il a cru reconnaître en moi

Le mouvement imperceptible d’un amour

Je m’éloigne de ses branches

Où était offerte

La fleur de nos souvenirs. »

Cédric Migard

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