« Le réel n’exclut plus aucune de ses fictions
Les frontières sont ouvertes
Les gardes de la pensée ont baissé leurs armes
Leurs casques se confondent avec l’éclat des coquelicots
Que le vent cueille dans les prairies de ton silence
Tu peux passer dit le texte
Apporter du bois à l’enfant du feu
De l’eau au puits de la mer
Du pain à la lumière qui tend là sa gamelle
A travers les barreaux de l’ombre
Qui déjà se défont. »
Cédric Migard