« Les poètes prenaient entre leurs mains un bout de ciel
Et le caressaient délicatement comme on caresse
Un nouveau né, et soudain la parole était vêtue de poésie…
Pour gagner quelques sous, je garde un immeuble
Devant lequel j’essaie à mon tour d’attraper un morceau du ciel.
Quand j’y parviens, le ciel se pose sur ma poitrine
Et il écoute les battements de mon cœur. »
Jean-Marie Kerwich