« Quand j’écris
Ma tête est un mur
Mais mes genoux et mes coudes sont des galets qui creusent le lit de la rivière
Ma tête est un mur
Mais mon ventre est une dune que le vent bouleverse
Ma tête est un mur
Mais mes pieds déploient leurs racines au-delà de la nuit
Ma tête est un mur
Mais mes yeux forment des flaques que le temps traverse en riant
Ma tête est un mur
Mais ma peau frémit du bord de l’espace
Ma tête est un mur
Mais mes os s’accordent au silence
Ma tête est un mur
Mais ma main entrouvre la porte dérobée. »
Cédric Migard