« Petit
Tu emportais
Tes jouets
Dans un terrain vague du quartier
Les enterrais
Avec tes doigts
Tes yeux, ton cœur
Les abandonnais dans le vaste monde
Dans la profonde ténèbre.
Était-ce ainsi que tu t’essayais à l’absence
Que tu t’éprouvais à la perte
Interrogeais la mort
Ainsi que tu semais pour une résurrection
Une métamorphose
Une autre vie à naître
Ainsi que tu lançais tes premières phrases
Vers l’immense mystère pressenti ? »
Cédric Migard