« Quand sonneront tous les coups
de minuit, non pas de cloche,
mais dans le cœur,
je fuirai pour chercher
une langue nouvelle,
et pour briser
une nouvelle fois
les portes qui ne cachent plus rien.
Dans les pluies, qui ne sont
gouttes, larmes ni eau,
et ne tombent pas de la terre
ou du ciel ou bien de la mémoire.
Des pluies vertes de roseaux.
J’aurai là dans ma poche cachées
les quatre pensées déchirées
qu’il me reste.
– Pour le dîner de mes oiseaux. »
Marianne Van Hirtum