« Petit pays de paroles, sans encre
un pur village de ronces
parmi les serpents qui se réveillent.
Entre le nuage et la gâchée de chaux.
L’eau
l’huile
de chaque mot
non loin de la mort.
Ici,
peu de jour sans oiseau,
sans le visage retrouvé de chaque homme,
d’entre les platanes,
recueilli du sel, au bord du canal.
C’est ainsi.
C’est la table.
Trois planches avant la mort. »
Thierry Metz