C’est peu de chose un regard

« Je retrouve mes larmes comme mes propres enfants, le plus fragile de moi-même ne m’effraie plus, au contraire, je me laisse envahir, et la pluie, au-dedans comme au-dehors, lave ce que je ne sais ni de moi ni du monde, et qui me brûlait le cœur.

Il ne faut pas s’accrocher aux morts, il faut les laisser s’envoler.

Le ciel est hésitant. Il n’a pas réglé tous ses comptes avec la lumière.

C’est peu de chose un regard mais le monde y tient. »

Dominique Sampiero

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