« La poésie s’exerce
tel un petit métier d’antan
qu’on apprenait sur place
au jour le jour de la vie.
La poésie passe,
comme le vitrier,
l’affûteur de couteaux,
on l’écoute de loin,
on l’oublie aussitôt,
mais quand on souffre d’une absence,
quand on perd toute raison d’aimer,
vers elle on s’incline,
devant elle on s’efface
comme au passage d’un enfant sans fortune
né de prince inconnu. »
Gérard Le Gouic