« Quand tu te détourneras
La mer, elle, continuera
Ses rouleaux d’écume
Rebattant les cartes des coquillages
Sa brise
Fabriquant un élixir de larmes à la surface de l’œil
Et gonflant l’aile de la mouette
Qu’elle soit le dernier fabuleux cerf-volant
Quand tu te détourneras
La mer, elle, continuera
Quand tu ne seras plus qu’une tête d’épingle
A l’horizon
Quand tu auras quitté tes rivages
La mer, elle, se souviendra
De ce qu’elle a été
Par le regard d’un enfant. »
Cédric Migard
Merci, c’est un très beau poème. La mer et la mère ?
😊