Ce vieux seau

« L’existence,

Ce vieux seau laissé saison après saison

Derrière la maison.

 

De temps à autre,

Quelques gouttes de pluie

Ou un enfant venu jouer en son bord

A souffler la bouche en cul-de-poule sur une aigrette de pissenlit qui s’y serait engluée

Réveillent son eau croupie.

 

Dans le très peu, l’inerte, l’oublié,

Une onde comme une histoire qui s’écrit,

Des cercles comme des lambeaux de vie

Qui s’allument et se rejoignent. »

Cédric Migard

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