« Toujours grand-père son odeur de grand-père. Celle des champs de la paille et du foin. On plonge le nez dedans, on l’écoute jusqu’au silence. Quand ça remue ça recommence. Toujours grand-père moi grand-père sur le chemin interdit sauf riverains. A pied c’est facile. Toujours ta main plus grande que ma main. L’eau de la fontaine a du goût. Elle est d’ici et s’écoule je ne sais où. Toujours grand-père les herbes sont hautes grand-père. Viens, nous devons courir contre l’air. Il est encore temps grand-père. »
Cécile Guivarch