« Agenouillé au rivage
A ce temps qui reflue reflue
Tu voudrais dire merci
Au ver de sable
Qui du tréfonds repousse à la surface son petit boudin de plage
Et ce faisant te donne à lire, à décrypter
Tu voudrais dire merci
Avant d’arriver au bout de toi-même
Au dernier mot
Une vague déjà recouvre la scène
Efface, aplanit
Mais promet de vous recommencer
Le ver et toi
Comme une histoire qui repartant de rien
Poursuivrait à la prochaine marée
Un autre tout. »
Cédric Migard