Au rivage

« Agenouillé au rivage

A ce temps qui reflue reflue

Tu voudrais dire merci

Au ver de sable

Qui du tréfonds repousse à la surface son petit boudin de plage

Et ce faisant te donne à lire, à décrypter

Tu voudrais dire merci

Avant d’arriver au bout de toi-même

Au dernier mot

Une vague déjà recouvre la scène

Efface, aplanit

Mais promet de vous recommencer

Le ver et toi

Comme une histoire qui repartant de rien

Poursuivrait à la prochaine marée

Un autre tout. »

Cédric Migard

Cet article a été publié dans Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire