Le pipeau de merisier

« Maître Shonglang polit tendrement un pipeau de merisier
Et l’instruit à voix secrète :
– Pour celui qui viendra dans la lumière,
Chante comme la source.
– Pour celui qui viendra dans les ténèbres,
Chante comme l’oiseau.
– Pour celui qui ne viendra pas,
Chante les plus profondes musiques
De ton âme. »

Henri Gougaud

Cet article a été publié dans Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire