Terre pour le poème

« Les oiseaux épient plus longtemps
qu’ils ne picorent

Et de nouveau je demeure
immobile

Votre reproche de perdre du temps
je le repousse

Le silence s’amoncelle autour de moi,
terre pour le poème

Au printemps nous aurons
des poèmes et des oiseaux. »

Reiner Kunze

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