Réveil

« Je n’éprouve plus aucune fatigue ;

C’est de l’aube qui se tartine sur mon pain

Et l’esprit d’enfance qui sonne à la porte.

Ton cœur parfume l’armoire à linge,

Tes souliers font grasse matinée en bas sur le seuil ;

Nous prenons garde à ne pas faire de bruit pour ne pas les réveiller,

Histoire de te laisser plus de temps pour bondir pieds nus

Dans la cour de récréation du soleil et de l’amour,

A peine surpris que nos lèvres, nos yeux, nos corps soient aussi mouillés

Que si la mer s’était mêlée à nos sables à la faveur de la nuit.

Il n’est finalement jamais si tard lorsque nous descendons par l’escalier,

Que nous découvrons d’autres lieux dans le lieu

D’autres liens vers l’horizon.

Le jour est une nappe blanche

Où l’on dépose les assiettes, les sourires et le café,

Une page blanche

Pour le plus simple de tous les poèmes. »

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