Tu es l’aile

« Tu viens me rejoindre. Tu es là. Je t’aime.

Tu m’apportes quelques beignets dans une assiette. Du cidre. On parle un peu. On a le temps aujourd’hui. Qui pourrait venir ? Et moi je n’ai pas à m’absenter…
Te regarder.
T’écouter.
C’est tout.
Tu vois : nous sommes pauvres.
Tu es l’aile que l’ange envie dans sa ténèbre. »

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