« Ainsi, aimer simplement ce qu’il nous est donné de voir – aimer sans raison, et tout est là : dans l’amour il n’y a plus de raison, il y a bien davantage – donc aimer, encore une fois, le murmure de la petite fontaine dans l’ombre, le mur couvert de lierre ; une voiture garée dans le chemin et qui a l’air d’attendre, avec la patience d’un âne, son conducteur ; ou encore cette façade éblouissante de blancheur à cause du grand soleil qui vient sur elle ; ou cette pelle mécanique au fond d’une cour. Oui, aimer cela sans raison. Pour rien, semble-t-il. Qui est tout. »
Georges Haldas