Le mystère de l’être

« Le temps nous rêve, il nous construit.

Quelle maison trouverons-nous demain
dans nos rêves quand la vie
aura vraiment commencé ?
De pierres de lune,
de mots de sable ?
Pour lever une voûte,
prendre langue avec les fleurs
et s’ouvrir au visage
comme au ciel de demain.

Les moulins de nos mains
ne tourneront plus
dans le sens des aiguilles
pour moudre la farine du temps.
Sous le pli de la pierre,
le corps est patient d’amour.
Il fonde dans un nid d’énigmes
le mystère de l’être
qui est sa maison. »

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