« Ecrire comme on parle(rait) à quelqu’un implique, oui, de prêter l’oreille à cette voix fantôme qui hante les traces – et les enchante, parfois, de son rythme. Ecrire (avec) le souffle pour donner voix aux ressassants refrains qui bourdonnent dans l’épaisseur muette de notre intimité. Il y a, dans notre chair, cette musique dont il semble que la poésie proposerait, entre l’encre et la voix, l’inédite articulation. Tout près de l’indicible secret qui commande, et à notre insu, le mouvement même de notre être… »
Yves Charnet