« Apparemment,
tu ne fais pas de gestes.
Tu es assis là sans bouger,
tu regardes n’importe quoi.
Mais en toi
il y a des mouvements qui tendent
dans une espèce de sphère
à saisir, à pénétrer,
à donner corps à je ne sais quels flottements
qui peu à peu deviennent des mots,
des bouts de phrase.
Un rythme s’y met et tu acquiers un bien. »
Eugène Guillevic