« Là où commence la psychologie s’arrête la grandeur. Quant à la psychiatrie, elle finit toujours au Ministère de l’Intérieur. La vie ne rend jamais compte de la production d’un texte en tant que tel. Un poème c’est la genèse permanente d’une écriture aux prises avec la mort. (…) Ce n’est pas la poésie volontairement « politique », celle que l’on dit engagée (…), qui est révolutionnaire, c’est celle qui nous rend au point zéro de la parole et de nous-mêmes, celle qui est « en travail » au cœur des mots et des choses, celle qui nous rend capable d’inventer notre histoire, sans dieu, sans maître et sans parti. Au sens de subversion totale du rapport aveugle entre le signe et le sens. »
Tristan Cabral