« Un jour nous ne pourrons plus retenir
Nos ongles dans leurs écrins roses
Ils deviendront des serpents acérés
Un jour nous ne pourrons plus empêcher
Nos cheveux de grandir comme des forêts
Nous ne pourrons plus enfermer nos larmes
Elles empliront les vallées arides
Un jour nos pensées sortiront de nous
Pour aller frapper à toutes les portes
Nos secrets seront des troupeaux aveugles
Que la terre et le vent emportent. »
Marcel Béalu