A l’écoute du texte qui s’élabore

« J’aime marcher. Marcher en fin de journée dans les rues de Lyon, ou bien faire de longues promenades sur les collines qui dominent mon village. Quand je marche, soit je suis attentif à ce qui accroche mon regard, soit je ne vois rien. Absorbé en moi-même, je suis alors à l’écoute du poème ou du texte qui s’élabore en moi. Ecrire dans ma tête en marchant, c’est là pour moi une habitude.

(…)

Pénombre. Silence. On s’engage sur ce chemin. On se défait de ce qui habituellement encombre notre pensée, on goûte le plaisir secret de revenir à soi, et le dialogue avec cette voix silencieuse qui murmure en chacun peut reprendre. »

Charles Juliet

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