« Les formes de la disparition – un oiseau qui sort de notre champ visuel, un nuage blanc qui se défait, le son de l’heure qui nous parvient d’une tour – nous les observons comme des hiéroglyphes d’un passage inexplicable vers le néant, ou bien comme des signes du retour vers cette demeure où elles séjournent depuis toujours et d’où elles viennent vers l’apparence.
L’attention du poète, le souci de sa langue, sont tournés vers cet éloignement des choses, vers cette disparition qui est comme un voyage hors du nom : donner un son, un rythme aux choses, signifie vouloir les retenir en deça de leur perte de présence et de nom. »
Antonio Prete