« L’hiver a cueilli tant de fleurs
Celles nues de l’écriture
Ta terre semble maintenant une épure
Une estampe où sonne l’heure
Un jour reviendra l’aube d’été
Tu la sens déjà te tendre
Elle fera repousser le chant dans ton ventre
De presser les vignes contre ton coeur léger. »
Cédric Migard
« Garde les yeux ouverts
Sur la moisson traversée
Recule les frontières de ton jardin
Laisse les eaux se perdre
Et les coeurs s’absenter
Si les jours égrènent ce qui sépare
Il te reste ce qui est. »
Andrée Chédid.