« Des dalles affalées
Sur l’allée dont tu as secoué le portail
La mine grise d’un saule
Puis dans le fond de la propriété
Parce que, sous ses linges d’ombre, ce fond t’attendait
Levant son visage
Un rosier comme une jeune fille émerveillée
Tu vas au réveil de tes yeux
Une poignée de nuit mêlée de graines
Lancée sur les parcelles arables de la parole
Éparpillée par le vent dans l’espace de la page
Là où ton silence retrouverait corps
Une poignée de nuit mêlée de graines
Pour te faire croître. »
Cédric Migard
l’écriture est notre jardin…