La forme du poète et de son infini

« Je suis celui qui s’en va là-bas dans une rue appauvrie par la pluie et peut-être que je m’en vais tout seul ou peut-être que je traîne la rue après moi.

(…)

Dans ce nulle part qui est pourtant ce qu’on peut même photographier en hiver comme en été dans les villes dans les campagnes dans un salon dans un jardin sur des lèvres ou dans des yeux.

Et que l’on peut offrir à soi-même et à quelques autres dans un poème qui a l’air d’être fait de lettres assemblées en mots ordonnés sur du papier mais qui prend la forme du poète et de son infini. »

Pierre Albert-Birot

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