« La fleur sans ombre
Le mot s’ouvre
Dans un ailleurs sans lieu
Etendue immaculée
Transparence qui soutient les choses
Tombées par le regard
Dressées dans un reflet
Suspendues
Gerbe de mondes
Instants
Grappes incendiées
Forêts d’astres en marche
Syllabes errantes
Marée
Tous les temps du temps
Etre
Une fraction de seconde
Lampe, crayon, portrait
Dans un ici je ne sais où
Un nom commence
Le saisir, le planter, le dire
Comme une forêt qui pense l’incarner. »
Octavio Paz