Les paroles du poème

« Si mince l’anfractuosité d’où sortait la voix, si exténuant l’édifice entrevu, si brûlants sont les monstres, terrible l’harmonie, si lointain le parcours, si aiguë la blessure et si gardée la nuit.

Il faudrait qu’elles fussent justes et ambiguës,

(…)

serrées comme des grains dans la bouche d’un rat,

serrées, ordonnées comme les grains dans l’épi,

secrètes comme est l’ordre

que font luire ensemble les arbres du paradis,

les paroles du poème. »

André Frénaud

Cet article a été publié dans Extraits, Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire